Le Directeur Général de l’Organisation Africaine de la Propriété Intellectuelle (OAPI) a officiellement délivré, sous le numéro 21461, un brevet d’invention à Aguibou Barry, Gérant de FAPEL GUINEE, résident du quartier Safatou 1 dans la commune urbaine de Labé, en Guinée. Ce brevet, déposé le 21 septembre 2023 sous le procès-verbal numéro 1202300424, porte sur un procédé et un dispositif innovants de fabrication de farine à partir de fruits charnus, notamment la mangue, pour la production de couscous et d’autres produits alimentaires.
Cette innovation marque un tournant dans la transformation agroalimentaire locale, en particulier dans le domaine des produits à base de fruits tropicaux, tels que la mangue. La farine produite selon ce procédé pourrait permettre non seulement d’accroître la valeur ajoutée des récoltes locales, mais aussi de diversifier l’alimentation en offrant une alternative nutritive et locale pour les consommateurs.
Protection et rayonnement international
Le brevet confère à Aguibou Barry une protection maximale de vingt (20) ans à compter de la date de dépôt de la demande, à condition que les redevances annuelles soient payées régulièrement. En vertu de cet accord, l’invention sera protégée dans les dix-sept (17) États membres de l’OAPI, parmi lesquels figurent le Bénin, le Burkina Faso, le Cameroun, la Côte d’Ivoire, le Sénégal, et bien sûr la Guinée. Cette couverture garantit que l’innovation d’Aguibou Barry pourra bénéficier d’une reconnaissance et d’une protection juridique dans une large partie du continent africain.
Une publication officielle à venir
L’annonce officielle de la délivrance de ce brevet sera publiée dans le Bulletin Officiel de la Propriété Industrielle (BOPI), édition n°03BR/2024. Cette mention apportera une visibilité supplémentaire à l’invention, soulignant son importance dans le secteur agroalimentaire.
Un brevet au service du développement local
Cette innovation pourrait jouer un rôle crucial dans la promotion de la transformation des fruits locaux en Guinée, créant ainsi de nouvelles opportunités économiques pour les producteurs de mangues et les entrepreneurs agricoles. Le procédé, qui pourrait être reproduit à plus grande échelle, est également une réponse aux besoins de transformation et de conservation des fruits, permettant de limiter les pertes post-récolte et de générer de nouvelles sources de revenus.
Ci-dessous la décision
Facely enquêteur Sanoh, Journaliste agricole pour Agri224.com
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