Le ministère de l’Environnement a officiellement annoncé ce mardi, sur les ondes de la RTG, la levée de la suspension temporaire de la coupe, du transport et de l’importation de bois en Guinée. Cette décision, appliquée depuis le 3 juin 2024, visait à endiguer l’exploitation forestière non encadrée et à promouvoir des pratiques respectueuses de l’environnement. En levant cette suspension, le ministère a salué l’effort collectif des acteurs de la filière bois, en les remerciant pour leur engagement et leur coopération durant cette période.
Selon le communiqué, cette suspension a contribué à limiter les coupes dans des zones écologiquement sensibles, comme les forêts protégées, les berges de rivières, et les sources des cours d’eau. Elle a également permis l’organisation de concertations nationales, réunissant divers intervenants du secteur pour discuter des modalités d’une exploitation plus durable des ressources forestières. Ces échanges ont débouché sur un consensus autour de pratiques forestières à faible impact, marquant une avancée vers la préservation des écosystèmes guinéens.
Les actions de la brigade spécialisée de lutte contre la criminalité faunique et floristique, en collaboration avec la gendarmerie environnementale, ont été intensifiées pendant la période de suspension. Ces efforts conjoints ont permis de renforcer la surveillance et la protection des ressources forestières, contribuant à l’atteinte des objectifs fixés.
À compter du mercredi 6 novembre 2024, la coupe, le transport et l’importation de bois sont à nouveau autorisés, mais exclusivement pour la consommation nationale. Cette décision exclut donc toute forme d’exportation de bois, soulignant ainsi l’importance de prioriser les besoins domestiques et de préserver le patrimoine forestier du pays.
Le ministère de l’Environnement appelle enfin les opérateurs du secteur bois à maintenir leurs engagements en faveur d’une gestion durable et responsable de cette ressource essentielle. Ce défi environnemental engage l’avenir de l’écosystème guinéen et le bien-être des générations futures, a rappelé le ministère, en invitant à redoubler de vigilance pour assurer une exploitation qui respecte les impératifs de préservation et de développement durable.