Depuis l’ombre de la période coloniale jusqu’aux feux des républiques successives, la terre guinéenne n’a pas encore livré tout son potentiel agricole.
Malgré la richesse du sol et du sous-sol, le secteur primaire a languit dans l’attente d’une métamorphose, même si quelques lueurs d’espoir ont émergé sous le règne de Condé.
Le Général Mamadi Doumbouya, en cette ère de transition, est appelé à redéfinir le destin de notre nation.
Au lieu de se focaliser exclusivement sur les mines, l’agriculture doit être placée au cœur des priorités.
Dans cette quête de renouveau, plongeons dans les sillons de l’histoire agricole guinéenne.
Les retards ont souvent été enracinés dans une gestion inadaptée des ressources, tandis que les causes résident dans la négligence et le manque d’investissements stratégiques.
Les conséquences de cette stagnation se manifestent par une dépendance accrue envers des importations alimentaires, fragilisant ainsi notre sécurité alimentaire.
Cependant, des efforts, bien que modestes, ont émergé sous Condé, soulignant l’urgence d’une impulsion plus significative.
Les terres guinéennes attendent d’être caressées par des mains expertes, les cultures attendent d’être soignées par des regards bienveillants.
Les preuves palpables résident dans les succès agricoles d’autres nations ayant investi dans leur secteur primaire.
La révolution agricole ne peut se concrétiser sans une analyse approfondie des défis actuels.
Les infrastructures défaillantes, les pratiques agricoles archaïques et les lacunes en matière de formation doivent être abordées.C’est le moment d’énoncer des recommandations concrètes.
Investir massivement dans les infrastructures agricoles, moderniser les techniques culturales, et promouvoir la formation des agriculteurs sont des étapes cruciales.
Un partenariat avec des experts internationaux peut également apporter un savoir-faire précieux. Ainsi, de la terre fertile émergera une nation prospère.
Général Mamadi Doumbouya a le pouvoir de semer les graines du changement, de faire éclore un avenir où les champs sont des symboles de croissance et de résilience.
La transition guinéenne doit se parer des couleurs vives d’une révolution agricole, car dans les sillons de la terre gît le véritable trésor de notre nation.
Facely enquêteur Sanoh, Journaliste, Éditorialiste et Étudiant en Appui Conseil Agricole (A.C.A) à L’Ecole Nationale d’Agriculture et d’Agriculture et d’Élevage
[ENAE/Bordo] à Kankan.